Qui peut racheter des trimestres ?

Qui peut racheter des trimestres ?

Le fait de proposer à son employé principal de financer entièrement ou partiellement son rachat trimestriel est une opération gagnant-gagnant la plupart du temps. Cela permettra aux employés qui sont enclins à quitter l’entreprise de profiter de leur retraite complète plus tôt et générera la plupart du temps une économie salariale pour l’employeur.

Comment ce type d’opération est-il effectué dans la pratique et quels sont les points clés que vous devez connaître avant d’y penser ?

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Comment estimerez-vous le coût de rachat ?

Déterminer le nombre de trimestres à rembourser

D’ une part, le rachat des trimestres (ou « paiement de pension » – VPLR) est ouvert aux salariés ayant terminé des années d’études supérieures, sous réserve de l’équivalence du diplôme obtenu, y compris dans un pays lié à la France par un accord de sécurité sociale. D’un autre côté, il est destiné à chaque employé dont le témoignage de carrière du système général contient des années qui sont appelées « incomplètes », c’est-à-dire, qui n’a pas permis la validation de 4 trimestres : les trimestres manquants peuvent être rachetés dans une période de 4 par an.

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Un maximum de 12 trimestres d’assurance peuvent être payés au total, soit 3 années complètes.

Le nombre de trimestres à inscrire dépend de la carrière de l’employé et doit être déterminé en fonction de la date d’ouverture de ses droits (62 ans) et de la date de départ au taux de rachat complet.

Par exemple, l’employé est né en décembre 1959 et à l’âge de 62 ans, le 1er janvier 2022, il manquera 5 trimestres pour aller au taux plein.

Sous réserve de l’éligibilité, il peut donc racheter les logements manquants à partir de l’âge de 62 ans contre une allocation de sortie complète, ce qui entraînera une réduction significative sur le niveau de sa pension de base est évitée de manière complémentaire.

Sans remboursement, cet employé doit continuer son travail jusqu’au 31 mars 2023 pour partir sans minoration.

Il convient de noter que le rachat des trimestres ne permet pas un début précoce pour la longue carrière, il n’est donc pas nécessaire de prendre cela en compte à cet égard.

Quelle option choisissez-vous ?

Un trimestre d’assurance peut être acheté en option 1 ou 2, ce dernier étant le plus cher.

Le premier trimestre facultatif ne compte que pour le taux de retraite et permet de le porter à 50 % (taux d’intérêt total).

Le deuxième trimestre facultatif compte pour le taux d’intérêt et la durée de l’assurance et complète le nombre de trimestres achetés.

L’ option 1 est la plus efficace, car elle vous permet d’obtenir le plein taux et ainsi obtenir un rabais final sur toutes les pensions.

L’ option 2 permet c’est vous, le seul à améliorer le calcul de la pension de base, et son coût est relativement plus élevé.

Par conséquent, l’option 2 n’est pas nécessairement attrayante à première vue pour les salariés dont la pension de base représente une plus petite partie du total de la pension par rapport à la pension complémentaire.

Le choix doit donc nécessairement passer par un calcul du retour sur investissement (lire notre article Retour sur investissement dans un rachat trimestriel), ce qui implique de quantifier le montant des pensions du salarié sans remboursement et avec remboursement en tenant compte de chaque option.

Calculer le coût de l’opération

Après le nombre de trimestres échangés et l’option sélectionnée, le coût de la transaction doit être quantifié.

L’ assurance vieillesse fournit aux employés sur le site de lasurancetraite.fr un moteur de calcul dédié à travers leur espace personnel.

Le coût de la Le retrait peut également être par rapport à l’échelle CNAV (lien vers l’échelle 2020) ; Le prix d’un trimestre dépend de trois éléments :

  • le niveau de revenu de l’employé,
  • l’ âge de la personne au moment de la demande de remboursement,
  • et l’option sélectionnée.

Après avoir déterminé le montant total du remboursement, l’employeur doit verser à son salarié une prime lui permettant de prendre en charge le financement de l’opération : cette prime est considérée comme un élément de rémunération standard et est donc soumise à toutes les cotisations de sécurité sociale.

Par conséquent, afin de payer à l’employé le montant net égal au montant du remboursement, il est nécessaire de « racheter » ce montant, ce qui nécessite l’intervention du service de paiement pour tenir compte de la contribution sociale calculée par l’entreprise.

Une opération « gagnant-gagnant »

Financement d’un rachat de logements pour son Les employés sont le plus souvent avantageux à la fois pour l’employé et pour son employeur.

En effet, l’employé pourra prendre sa retraite plus tôt, avec un impact relativement faible sur ses pensions de retraite, principalement en raison du fait qu’il paiera plus rapidement. Cependant, il n’aura pas un montant significatif pour l’indemniser si la société finance entièrement les coûts du rachat.

Du côté des employeurs, en général, il y a des économies importantes sur les coûts de la main-d’œuvre.

L’ exemple suivant illustre cette économie dans le cas du financement d’un rachat de 4 trimestres qui permet à un cadre supérieur de prendre sa retraite un an plus tôt à l’âge de 62 ans.

On peut voir que, dans la grande majorité des cas, le coût du rachat des logements « chargés » est inférieur au coût pour l’entreprise de réduire l’équivalent de 3 mois. payer des salaires.

Toutefois, l’opération présente un intérêt pour l’employeur, car elle ne prévoit pas remplacer l’employé en sommeil. Il peut également s’avérer bénéfique dans le contexte de l’effacement des emplois, ou du moins pour accélérer le développement stratégique des affaires nécessitant le recrutement de nouveaux talents.

Points de vigilance qui ne peuvent pas être manqués

Conséquences de l’échantillon de sources

Avec l’introduction du prêt le 1er janvier 2019, le salarié a toujours une petite part du coût du rachat à financer.

En fait, la prime payée par l’employeur pour financer le remboursement des trimestres est incluse dans la base, sous réserve de la retenue à la source, au taux d’imposition de l’employé qui, par conséquent, ne reçoit pas la totalité du montant à payer après impôt.

Cependant, ces coûts sont en fait une avance à l’administration fiscale, qui est responsable de la doit rembourser l’impôt payé une fois que le montant du remboursement a été déduit du revenu imposable de l’année suivante (voir ci-dessous).

Pour compenser ce désavantage si le salarié n’a pas les flux de trésorerie nécessaires pour remplir le delta créé par la retenue à la source, l’employeur peut envisager de verser, par exemple, une avance sur compensation de pension ou un solde CET.

Optimisation de la déductibilité fiscale des remboursements

Le coût total du remboursement des trimestres est entièrement déductible du revenu brut imposable.

Toutefois, la déduction ne peut être faite que l’année suivante si les revenus générés en N-1 sont déclarés. Elle réduira non seulement l’assiette du revenu imposable, évitant ainsi la « surimposition » au cours de l’année N, mais elle recevra également un remboursement de l’impôt payé à la source sur la prime payée à la source. employeur pour financer le remboursement.

Toutefois, pour que cette neutralité fiscale prenne effet, le remboursement doit être versé à la caisse de pension au cours de l’année au cours de laquelle la prime est remboursée.

Si l’employé n’a pas payé son remboursement en N-1, il ne pourra pas déduire le coût en N de son revenu imposable et devra s’attendre à une augmentation de son impôt en raison de l’augmentation de son revenu brut imposable avec la prime de remboursement.

Même s’il déduira ses dépenses et réduira sa base de revenu imposable en N 1, cette réduction sera faite à son revenu normal reçu en N : il bénéficiera donc d’une année de « sous-impôt » après l’année de « surimposition ».

Toutefois, cette distorsion fiscale ne profitera pas toujours à son avantage, car la prime rachetée pourrait le faire peut lui imposer un taux d’intérêt marginal plus élevé, sans nécessairement prendre une position inverse l’année suivante.

Dans l’exemple suivant, nous avons comparé les deux situations (remboursement payé l’année de paiement de la prime dans l’année de paiement de l’année de paiement de l’année de paiement de l’année suivante) pour un employé supérieur qui reçoit 75 000 euros bruts annuellement et effectue un remboursement facultatif sur 5 trimestres.

Il s’agit d’une perte nette de 1 633€ d’impôt lors du paiement du remboursement dans l’année suivant le paiement de la prime.

Dans tous les cas, avant d’examiner une opération d’optimisation fiscale liée à un remboursement trimestriel, qui, selon le nombre de trimestres remboursés (et sous réserve de la résolution du remboursement avant la retraite), peut également inclure une gamme de paiements sur plusieurs années, être tenu de vérifier auprès d’un expert sur L’infiscalité.

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